Pourquoi 80 % des emails B2B ne sont jamais lus (et comment améliorer votre taux d’ouverture)

Un bon email sans ouverture ne peut ni convaincre ni convertir. Pourtant, la majorité des emails B2B ne franchissent pas cette étape. Cet article dévoile les 6 facteurs majeurs qui expliquent ce constat, de l’objet d’email trop vague au mauvais timing d’envoi, en passant par une mauvaise délivrabilité ou un nom d’expéditeur peu rassurant. Pour chacun, des conseils précis et applicables permettent d’améliorer vos performances et d’intégrer les 20 % d’emails réellement lus par vos prospects.

Nos analyses

En prospection B2B, un email qui n’est pas ouvert ne peut ni convaincre ni convertir. Et pourtant, selon plusieurs études, 80 % des emails envoyés en B2B ne sont jamais ouverts.

Ce chiffre s’explique moins par le volume que par une réalité simple : les destinataires décident en quelques secondes, sur la seule base de l’objet, de l’expéditeur et de la ligne de prévisualisation, s’ils ouvrent ou ignorent un message.

Voici les principales causes d’ignorance, et des leviers concrets pour faire partie des 20 % d’emails qui sont effectivement lus.

1. Un objet d’email trop vague ou trop commercial

Constat :

L’objet est la première (et parfois seule) information visible dans une boîte de réception.

Les objets trop longs, impersonnels ou centrés sur une offre générique déclenchent peu de curiosité.

Bonnes pratiques :

  • Limiter l’objet à 40–60 caractères, pour garantir une lecture complète sur mobile.

  • Donner une information concrète, ou poser une question liée au métier du prospect.

  • Éviter les formules commerciales (“offre exclusive”, “solution innovante”) peu différenciantes.

Exemples :

  • Moins efficace : “Découvrez notre nouvelle solution de prospection”

  • Plus clair : “2 idées pour générer plus de leads sans recruter”

2. Une ligne de prévisualisation négligée

Constat :

La ligne de prévisualisation (ou pré-header) correspond aux premières lignes du message, affichées dans la plupart des messageries.

Elle complète l’objet et influence directement le taux d’ouverture.

Bonnes pratiques :

  • Soigner les 2 premières phrases de l’email.

  • Éviter les formulations vagues ou les introductions “standard” (“J’espère que vous allez bien”).

  • Donner un bénéfice concret ou un élément personnalisé.

Exemples de prévisualisation :

  • “Vous êtes consultant à Lyon : voici comment gagner 2h/semaine sur votre prospection.”

  • “Ce message n’est pas automatique. Il part d’une observation sur votre activité.”

3. Un nom d’expéditeur inconnu ou peu rassurant

Constat :

Le nom d’expéditeur est aussi important que l’objet.

Un nom d’entreprise seul ou une adresse générique (ex : contact@entreprise.com) réduit la confiance.

Les prospects B2B ouvrent plus volontiers des messages envoyés par une personne identifiée.

Bonnes pratiques :

  • Utiliser un prénom + nom réel, lié à votre entreprise (ex : “Sophie Martin – Conqe”)

  • Éviter les adresses techniques (noreply@) ou impersonnelles.

4. Un envoi au mauvais moment

Constat :

Même un bon message peut être ignoré s’il arrive à un moment où le destinataire ne consulte pas activement ses mails professionnels.

Bonnes pratiques :

  • Cibler des créneaux d’ouverture prouvés : généralement mardi à jeudi entre 8h et 10h ou entre 15h et 17h.

  • Tester différents moments d’envoi pour identifier les plages les plus efficaces dans votre secteur.

5. Une mauvaise délivrabilité

Constat :

Certains emails n’arrivent tout simplement jamais dans la boîte principale : filtrés comme spam ou placés en “courrier indésirable”.

Bonnes pratiques :

  • Vérifier l’authentification de votre domaine (SPF, DKIM, DMARC)

  • Éviter les pièces jointes lourdes, liens raccourcis ou formules typiques de spam (“100 % gratuit”, majuscules, points d’exclamation).

  • Utiliser une adresse IP propre, et procéder à un warm-up progressif des envois.

6. Une base de contacts peu qualifiée

Constat :

Un email peut être bien rédigé mais inadapté à son destinataire (fonction, secteur, taille d’entreprise).

Bonnes pratiques :

  • Qualifier et segmenter votre base (ex : TPE du bâtiment, consultants indépendants, PME industrielles).

  • Adapter les objets et prévisualisations à chaque segment pour reste pertinent.

Conclusion

Faire partie des 20 % d’emails B2B ouverts repose sur une combinaison de précision, de clarté et de bon sens. Pour les TPE et PME, cela ne nécessite pas d’outils complexes, mais une attention portée aux détails visibles avant ouverture : objet, prévisualisation, Pourquoi 80 % des emails B2B ne sont jamais lus (et comment améliorer votre taux d’ouverture) 3 nom d’expéditeur.

Wrap-up

Merci d’avoir lu cet article ! Chez Conqe, nous savons qu’une bonne prospection commence par un premier contact réussi. Soigner l’objet, la prévisualisation et l’expéditeur, c’est déjà beaucoup pour sortir du lot. Si vous souhaitez aller plus loin et automatiser une prospection ultra-personnalisée, sécurisée et performante, n’hésitez pas à nous contacter. Nous serons ravis de vous accompagner.

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